Kingdows of Middle-Earth
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Nous ne sommes les valets de personne [Cirwyn]
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Ciryaher

origine : en Terre du Milieu... j'ai vu le jour sur les terre elfiques des Havres Gris mais je m'y sens pas chez moi.
emploi : rôdeur / pirate / mercenaire
missives envoyées : 236
en Terre du Milieu depuis : 02/01/2015
Ciryaher

Lun 30 Jan - 0:17
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

Je passe un bras autour de sa taille pendant que Mewyn se love contre moi, regardant le plafond de cette chambre moyenne en souriant comme un idiot. « et toi... tu es mon prince. quoi que tu dise. je t'aime ciryaher. » Comment ne pas être heureux avec une telle déclaration ? Je serre un peu plus ma compagne dans mes bras pendant que le sommeil monte doucement en moi. Mes paupières deviennent plus lourdes alors que je tente encore de rester éveillé. Je tends la main pour prendre un morceau de couverture afin de nous envelopper tous les deux. Je roule sur le côté en gardant Mewyn dans mes bras, exercice périlleux. Quand nous sommes installés confortablement, je pose mon menton au sommet de sa tête acceptant enfin de dormir. Je ne trouve pas le sommeil immédiatement parce que des choses tournent en rond dans ma tête. Cet instant dans ses bras avait été merveilleux ! Je caresse le creux de ses reins en me demandant comment ce serait entre nous maintenant. Déposant un baiser sur ses cheveux, je me blottis sur le côté pour profiter un maximum de sa présence contre moi. Cela me rassure qu’elle dorme avec moi. Pourquoi avait-elle choisi de partir ? Je ne comprendrai jamais cette décision ! Maintenant nous étions ensemble alors le reste comptait peu. Je murmure son prénom avant de sombrer dans un sommeil profond…

Les rayons du soleil réchauffent la chambre, baignée dans une fraicheur nocturne. Cette luminosité soudaine me fait ouvrir les yeux alors que je suis toujours blotti contre une Mewyn profondément endormie. Je regarde autour de moi en essayant de comprendre où nous sommes… ce qui s’est passé… Clignant des yeux, je détends chacun de mes muscles en m’étirant comme les chats. Cette nuit fut reposante, la première depuis ma rencontre avec ma princesse. Je me redresse et grimace quand mes jambes touchent le plancher de la chambre. Mon corps est endolori d’être resté dans la même position. Je me dirige vers la fenêtre, me sentant différent maintenant que nous avons passé une nuit ensemble. Il y a une grande agitation dans la rue. Fronçant des sourcils, je tente de distinguer les silhouettes emmitouflées dans des guenilles sombres. J’entends du bruit provenant de la salle. Il est tôt pour les hommes ivres, non ? Je sors la tête dans le couloir afin de mieux entendre les bruits. « elle est où ? » Qui ? Je me raidis en priant les dieux pour que cela ne nous concerne pas. « où est la princesse ? » Merde ! Je soupire puis revient rapidement dans la chambre. Je me précipite vers Mewyn que je secoue « réveille-toi ! » Je prends mes vêtements et enfile comme je peux mon pantalon puis ma chemise. Toujours ouverte, je reviens voir ma compagne. « on a pas le temps de dormir ! LEVE TOI ! » Je parle plus fort mais pas trop afin de ne pas attirer l’attention des mercenaires.

Je prends sa robe et lui lance alors que je récupère mes armes. « grouille-toi ! » On entend des pas dans le couloir. Merde ! On est coincé ? Je regarde la fenêtre. « on passe par la fenêtre ! » J’ouvre celle-ci puis tends la main vers Mewyn alors que la porte s’ouvre…

Invité

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Invité
Lun 30 Jan - 17:08
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

  Tu dors bien pour la première fois depuis longtemps. Tu te sens bien là, tu te sens en sécurité. Tu as passé surement la plus belle nuit de ta vie. Certes, ce n’était pas forcement agréable au début mais Ciryaher a été vraiment trés doux et prévenant. Tu sens encore ses doigts sur ta peau et ses lèvres sur les tiennes quand tu t’endors lentement au creux de ses bras puissant. Oui, là, rien ne peut t’atteindre, rien ne peut t’arriver. Tu es en sécurité, et bien au chaud avec l’homme pour lequel ton cœur bat. Tu ne sais pas si ce qu’il prétend sur toi est vrai. Est-ce que tu es vraiment la princesse d’Arnor ? Es-tu vraiment la descendante d’Anarion ? Tu ne sais pas vraiment mais tu sais seulement que tu ne veux pas devenir princesse, tu ne veux pas gouverner alors que tu es incapable de te protéger toi-même. Comment pourrais-tu protéger un royaume ? Et puis si cela veut dire que tu ne peux pas aimer qui bon te semble, tu ne veux pas de ce titre. Tu veux juste rester Mewyn, une rodeuse, une voleuse qui a pourtant vu son cœur se faire prendre par un semi-elfe. Tu souris doucement dans ton sommeil, ta tête bien contre son torse.

Tu ne sens pas vraiment quand Ciryaher s’éloigne et quitte les draps. Tu te loves juste dans les couvertures en te mettant en boule. Tu râles un peu dans ton sommeil parce qu’il n’est plus là mais tu dors pourtant toujours. Tu fais de beaux rêves, un rêve doux et tendre dans les bras de l’homme que tu aimes mais rapidement on te réveil.  Tu finis totalement bouleverser, secoué dans tout les sens. C’est quoi ce réveil ? « réveille-toi ! » Tu râles un peu, pourquoi pour une fois, c’est lui qui veut pas profiter du lit ? Il n’est pas bien dans tes bras ? Tu bouges mais tu ne te lèves pas pour autant. Il s’habille, mais tu ne le regarde pas vraiment. « on a pas le temps de dormir ! LEVE TOI ! » Il hausse un peu la voix, il se presse vraiment. Y a un probleme ? Visiblement oui parce qu’il n’a pas l’air détendu, voire même plutôt inquiet. Il attrape ta robe et finit par te la lancer, il récupère ses armes, et toi tu sors enfin de ton lit, totalement nue sous ses yeux mais il semble vraiment pas bien parce qu’il ne fait même pas de remarque sur ta nudité. Tu attrapes la robe que tu enfiles mais pas forcement aussi vite qu’il le voudrait.  « grouille-toi ! » Ce n’est que lorsque tu entends des bruits dans le couloir que tu comprends la situation. La serveuse ! Cette sale garce ! Tu attrapes tes dagues que tu remets à tes cuisses comme toujours alors que tu approches de lui. « on passe par la fenêtre ! »

Quand finalement il ouvre la fenêtre, la porte sur les mercenaires. Tu es déjà sur le point de sauter mais voilà que tu adresses un clin d’œil à ces hommes avant de sauter. Une fois sur le sol, tu vérifies que ton compagnon soit bien derrière toi et tu cours. Ils sont déjà à votre poursuite. Tu finis par siffler plus fort qu’à ton habitude, pour que Petit Pain puisse rapidement arriver. Tu espère que Aulendil aura l’intelligence de le suivre ou que Ciryaher fasse comme toi. Quand ton cheval est là, tu sautes presque dessus. Mais tu n’abandonnes pas ton semi-elfe. Tu vérifies bien qu’il te suit. « la serveuse !!! » finis-tu par grogner alors que vous prenez rapidement la fuite.  Direction la foret ? Pas cette fois, parce que tu le suis, Aulendil est plus rapide que ton vieux Petit Pain.

Ciryaher

origine : en Terre du Milieu... j'ai vu le jour sur les terre elfiques des Havres Gris mais je m'y sens pas chez moi.
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Ciryaher

Lun 30 Jan - 19:54
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

Nous venions de vivre une nuit magique dans les bras de l’autre mais malheureusement notre réveil est beaucoup moins féérique… La serveuse qui nous avait apporté nos repas… bah il semblerait qu’elle ait prévenu des mercenaires de la présence de Mewyn. On pouvait faire une croix sur une journée paisible juste tous les deux. Cela me rend fou de rage ! Je peux même ne pas profiter de nos retrouvailles, nos déclarations. On est obligé de partir comme des voleurs parce que nos vies sont en jeu. Pourquoi on ne peut pas rester dans une auberge ? Je suis condamné ? ou maudis ? Notons quand même que cette fois, on a pu dormir dans une chambre. Ce fut fort appréciable surtout avec ce que nous avons fait ! Je pensais que nous aurions un réveil câlin et amoureux mais pas du tout… Nous devions nous échapper en sautant par la fenêtre pour sauver nos vies. Heureusement elle comprend assez rapidement que nous ne pouvons pas rester ici ! Sautant avec cette agilité déconcertante pour une femme, je la regarde avec des yeux amoureux. Ses compétences me surprendront toujours. Les mercenaires se ruent vers moi parce que le petit sourire provocateur de Mewyn les a énervés. Je saute pour la suivre dans les rues. Sifflant son cheval, je cherche dans les poches de mon manteau un petit objet me permettant d’attirer l’attention d’Aulendil… mais mon manteau est resté dans la chambre ! LA POISSE !

Quand nous sortons de l’enceinte de la ville, mon cheval me rejoint… heureusement il sait parfaitement comment me retrouver sinon je serai parti à pied ! Nous galopons loin de la forêt parce que je pense que nos assaillants sont trop habitués à nos retraites végétales. Jetant un coup d’œil derrière moi, je vois Mewyn mais aussi les mercenaires. Ils me paraissent beaucoup plus déterminés que les précédents. Comment allons-nous les perdre ? Je cherche une destination plutôt rassurante… mais je ne sais pas où je pourrais mettre ma princesse en sécurité. Le vent gifle mon visage pendant que nous continuons dans la plaine puis brusquement je brague sur le côté, allongeant le bras pour attraper les rênes de Petit Pain. Je lui fais comprendre en elfique que nous changeons de direction. Les mercenaires sont pris au dépourvu ce qui nous laisse le temps de rajouter de la distance avec eux. Cela nous permet de souffler un peu mais rapidement ils reviennent dans notre sillage. Heureusement Aulendil comprend où nous allons alors il emprunte des raccourcis. Nous arrivons avec un peu d’avance en ville…

Les embruns marins nous chatouillent les narines pendant que je descends de mon cheval. « on doit poursuivre à pied maintenant. » Je caresse l’encolure d’Aulendil en posant mon front contre lui. Je murmure « tout ira bien… ne t’inquiète pas… on se reverra, je te le promets. » Pourvu que je tienne cette promesse mais rien est certain surtout aux Havres Gris. Je me tourne pour prendre la main de Mewyn puis m’engage dans les rues entourant le port. Ce quartier est pas mon objectif mais nous allons y perdre nos poursuivants. Je prends plusieurs détours pendant que les mercenaires nous cherchent. On peut les voir dans les rues parallèles aux nôtres. Je plaque ma voleuse contre un mur en me penchant vers elle pour détourner l’attention des autres. « on doit trouver un moyen de rejoindre les hauts quartiers… tu aurais une idée ? »

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Invité
Lun 30 Jan - 20:15
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

Vous voilà sur vos chevaux, sur la route. Pas une seconde à vous. Toi qui pensais pourquoi trainer un peu et profiter du fait qu'on te croit morte. Mais la serveuse t'a visiblement reconnue. ils ne peuvent pas arrêter de vouloir ta peau ? mais surtout, tu t'inquiete pour Ciryaher, tu te déteste de lui faire subir tout cela. Tu l'aimes, à en mourir, mais il mérite tellement mieux qu'une pauvre fille poursuivit depuis des lustres. Petit Pain continue sa lancer mais rapidement ton semi-elfe vient prendre tes renes. il marmone en elfique, toi, tu piges rien. tout ce que tu sais dire c'est "suivez moi" parce que ton hote, à foncombs, te l'as souvent répéter. Tu es tout de même surprise par ce changement de destination et tu es ravie d'avoir un peu plus d'avance dans cette course poursuite. Arrivant dans cette nouvelle ville, vous descendez de vos montures. « on doit poursuivre à pied maintenant. » Non. Tu veux pas laisser Petit Pain ici, tu veux pas l'abandonner. Il a toujours été là depuis que tu l'as sauver, toujours, même s'il fuit il revient toujours t'aider a prendre la suite. tu as les larmes aux yeux parce que tu comprends que tu vas devoir lui dire au revoir. « tout ira bien… ne t’inquiète pas… on se reverra, je te le promets. » Ciryaher dit au revoir a son cheval alors que tu poses un baiser sur la crinière de ton ami, ton cheval. « reste avec Aulendil... et sois sage, je reviendrais avec plein de pain. » Ca sonne comme une promesse, et tu espère pouvoir la tenir.

Tu laisses les chevaux partir, tu pries pour que rien ne leur arrive durant votre absence. Ciryaher prend ta main et tu le suis simplement, tristement, mais aux aguets. Vos vies sont encore en jeu. Tu finis contre un mur, Ciryaher se penchant vers toi alors que tu y caches ton visage. Tu espère qu'ils partiront vite « on doit trouver un moyen de rejoindre les hauts quartiers… tu aurais une idée ? » Tu poses ton front contre lui, tu dois arrêter de te dire que tu viens d'abandonner ton seul ami, depuis des années, il était là, il a tout vécu avec toi, ou presque alors ca te serre le coeur de l'avoir laisser la. Tu finis par relever les yeux vers lui, passant une main pour sécher tes larmes puis finalement, tu lances avec un petit sourire sur le coin des lèvres. « et bien, on grimpe, mon amour. a moins que tu es peur du vide ? Ne me dis pas que ta princesse et plus douée que toi quand même ? » Tu le taquine, tentant de rendre cette situation moins stressante.

Tu viens poser une main sur sa joue que tu caresses avec douceur, prenant un baiser rapide et fugasse. Tu te recules avant de remettre ta capuche sur ta tête. Puis tu files. Rapide comme le vent, discrete comme la voleuse que tu as toujours été. tu analyses les lieux bien vite, c'est comme quand tu dois fuir après avoir voler. Tu dois trouver le meilleur moyen de fuir et le passage le plus rapide, mais pas le plus dangereux. Quand finalement tu trouves, tu lui fais signe de te suivre et tu commences à grimper. Tu ne regardes pas en bas, jamais, tu grimpes simplement aussi vite que possible, même si c'est fatiguant.

Ciryaher

origine : en Terre du Milieu... j'ai vu le jour sur les terre elfiques des Havres Gris mais je m'y sens pas chez moi.
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Ciryaher

Lun 30 Jan - 22:27
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

Cette course poursuite me pousse vers ma ville natale parce que nous pourrons nous cacher dans les décales des rues… et peut-être chez mon beau-père ? Mon frère nous accueillerait ? Il est fort probable ! Nous avons toujours eu une bonne relation tous les deux malgré l’animosité que son père ressentait pour moi. Il nous faut un endroit pour nous faire oublier pendant quelque temps. Nous ne devons seulement pas nous faire attraper par nos poursuivants. Je plaque ma compagne contre un mur puis me penche vers elle pour ne pas attirer l’attention. Je lui murmure que nous devons nous rendre dans les hauts quartiers. Les Havres Gris sont construits dans un golfe alors les habitations sont au flanc des montagnes. Le port se situe tout en bas… alors que les quartiers les plus importants sont en haut. Mewyn me parait avoir une expression triste. Que se passe-t-il ? Essuyant ses larmes, elle me lance un beau sourire pour lequel mon cœur fait un grand saut dans le vide. « et bien, on grimpe, mon amour. a moins que tu es peur du vide ? Ne me dis pas que ta princesse et plus douée que toi quand même ? » Je rêve ! Ma compagne me taquine ? Elle ose ? Je secoue la tête en riant alors qu’elle caresse ma joue puis m’embrasse. Elle me fera perdre la tête ! Elle est incroyable ! Je ne pourrais jamais aimer une autre personne qu’elle…

Rabattant sa capuche, elle recule puis analyse les lieux avec une certaine gravité sur son beau visage. Me faisant signe, je me rapproche avant de la suivre dans cette séance de grimpette. Je ne suis pas un adepte de ces moments mais en rencontrant Mewyn, j’ai pas eu trop le choix ! Nous empruntons différents chemins pour arriver sur les toits. Je me repère facilement dans ce labyrinthe. Je lui fais un petit signe puis nous conduit vers le quartier où réside mon frère. Nos poursuivants ne semblent pas nous suivre… est-ce bon signe ? « tu crois qu’ils nous ont perdu de vue ? » On avance encore un peu puis je me tourne pour prendre Mewyn dans mes bras. Je lui vole un premier baiser avant de frotter mon nez contre le sien. « je voulais encore des câlins ce matin… » Je pose une main dans son cou puis l’embrasse langoureusement. Je déguste sa langue avant de reculer pour poser mon front contre le sien. « tu retrouveras Petit Pain… mon cœur… Aulendil l’emmènera dans les pâturages non loin de la cité en attendant que nous revenions. » Je dépose un baiser sur son nez puis nous guide vers la rue où on pourra chercher un refuge.

Quittant notre perchoir, je fais attention à ne pas attirer l’attention des passant sur nous. La ville est envahie par de nouveaux peuples comme les Hommes ou les Nains. Je rentre dans une maison en tirant Mewyn derrière moi. « viens ! » Je parcours les pièces toutes ouvertes les unes sur les autres en cherchant mon frère mais il semble absent. « nous sommes seuls pour le moment… » Je me rapproche de Mewyn pour la prendre dans mes bras « comment tu te sens ? pas trop courbaturée par notre nuit torride ? » Je lui tire la langue tout en riant, espérant lui changer les idées. On entend alors des bruits dans la rue… Les mercenaires ? Je me raidis en passant un bras devant elle pour la mettre derrière moi et ainsi la protéger. Le calme revient comme si celui-ci prenait le large. « je suis désolé… par ma faute, ils savent maintenant que tu es vivante. » Je me retourne mais perd l’équilibre alors je bascule en arrière en entrainant tout un tas de bouquins avec moi mais je me suis pas rendu compte que j’entrainais Mewyn dans ma chute.


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Invité
Lun 30 Jan - 22:50
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

 Tu grimpes. Et grimpes encore. Tu es douée pour ça, avec le vol, tu as développer des compétences de fuite que tu adores et puis, grimper aux arbres, c'est pas plus difficile que grimper une montagne ou des toits. Tu souris quand vous arrivez en haut, tu n'es même pas essoufler. Il faut dire que tu as de l'endurance avec toutes ces années de fuite. Quand finalement vous arrivez sur place, tu regardes un peu autour de vous. c'est la première fois que tu viens ici alors, c'est assez etrange pour toi. « tu crois qu’ils nous ont perdu de vue ? » Tu hausses les épaules, en tout cas ils ne sont pas derière vous ce qui est déjà bon signe. Tu le vois se stopper, tu fais de même et il vient contre toi. Tu souris doucement. Il te vole un baiser et tu rougis, tu n'es pas encore habituée. « je voulais encore des câlins ce matin… » Tu n'as pas le temps de répondre que ces lèvres sont sur les tiennes et qu'il t'embrasse langoureusement. Ton coeur s'affolle soudainement, ton corps le réclame. « tu retrouveras Petit Pain… mon cœur… Aulendil l’emmènera dans les pâturages non loin de la cité en attendant que nous revenions. » Tu acquiesces, tu espère vraiment que tout ira bien pour eux et que rien ne leur arrivera.

Tu es ensuite attirée par lui, le suivant jusqu'à une maison ou il entre. Vous allez vous cacher ici ? « viens ! » Il inspecte les lieux, et toi tu reste là sans trop comprendre ce que vous faites ici. tu n'as jamais voler chez les gens, toujours dehors. Tu veux que les gens puissent se sentir en sécurité chez eux, comme tu pensais l'être chez toi etant enfant. Alors jamais tu n'as volé chez eux, tu volais dans les tavernes et auberge, ou alors dans les jardins et potagés, dans les fermes et les granges. « nous sommes seuls pour le moment… » Tu lui souris alors qu'il revient et passe ses bras autour de toi. « comment tu te sens ? pas trop courbaturée par notre nuit torride ? » Tu secoues la tête, lui tirant la langue en toute réponse et finalement, il passe devant toi, prêt à bondir mais le bruit que vous avez entendu semble s'éloigner. « je suis désolé… par ma faute, ils savent maintenant que tu es vivante. » « on a pu avoir une nuit de repos. » réponds-tu rapidement avant qu'il ne s'éloigne, reculant sans faire attention.

Et là, c'est la chute. tu ne sais pas comment il a fait, juste il tombe et entraine avec lui des piles de livre. Ce que tu n'as pas prévu, à part te moquer, c'est qu'il te tient toujours et que tu bascules avec lui. Tu grimaces, avant de simplement rire. Tu poses ta tête contre lui avant de te redresser. « tu veux des cours d'agilité ? » tu le taquine une fois encore, lui tirant la langue avant de l'aider à se redresser. Tu regardes ce qu'il a fait tomber et sagement tu tentes déjà de tout ramasser. Les bouquins tombés ne t'ont pas fait trop de mal, vu l'état de ton corps, tu peux tout supporter ou presque maintenant. Tu secoues la tete avant de demander. « tu m'explique ou on est ? »

Ciryaher

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Ciryaher

Mar 31 Jan - 0:27
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

La demeure de mon frère est vraiment… elfique ! Le sol est jonché de piles de livres, de plantes poussant n’importe comment… pourquoi cela ne change pas depuis toutes ses années ? Je souris alors que Mewyn pose sa tête contre mon torse. Sa présence rend les choses beaucoup plus agréables même quand on est poursuivi par une bande de mercenaires. Se redressant, je la regarde en me demandant comment j’avais pu attendre aussi longtemps pour rencontrer la seule personne faite pour moi ? Cette chipie me taquine ? « tu veux des cours d'agilité ? » Cela me ferait pas mal de prendre des cours. Je ne suis pas un homme appréciant la grimpette. Je trouve ma voleuse fascinante alors que celle-ci me tend la main pour que je puisse me relever, mes yeux ne cessent pas d’observer son visage. Comment cette princesse a pu tomber amoureuse de moi ? Mewyn range les livres que nous avons fait tomber en basculant. Je retire la poussière sur mes vêtements tout en ronchonnant contre ma maladresse mais aussi contre le rangement de mon frère. Cet endroit avait pas changé depuis la dernière fois que je suis venu ici. « tu m'explique ou on est ? » Je sursaute en entendant la voix de ma comparse.

Plongé dans mes souvenirs, la présence de Mewyn me paraissait lointaine. Je me retourne vers elle en essayant de paraitre étendu mais ce n’était pas le cas. « on est chez mon frère. » Je me balade, faisant tomber des livres sur mon passage. Je les remets en place comme je peux mais mes piles sont vacillantes. Je suis assez nerveux parce que mon beau-père sera bientôt au courant de ma présence ici… et les retrouvailles ne seront pas chaleureuses. « je pensais qu’il serait ici… il aime la compagnie des livres… » Je ne suis pas bavard en ce qui concerne mon passé mais je cache rien non plus. Mewyn pourrait me poser des questions auxquelles elle aurait des réponses parce que je sais parfaitement qui je suis… contrairement à elle. Je reviens vers elle puis pose mon front contre le sien, cherchant un moyen de me rassurer. « je suis pas venu ici depuis des années… » Je ne suis pas vraiment rassuré. Est-ce une bonne idée de venir ici ? Il va se passer quoi ensuite ?

Je regarde autour de moi avant de me rendre vers un espace qui devait servir de cuisine. Je prends du lembas, ce pain ne comble jamais ma faim mais cela suffira pour le moment. J’en tends un à Mewyn, « tu devrais manger un peu. Il faut reprendre des forces avec tout ce que nous avons vécu. » Je mords dans un morceau tout en cherchant un indice sur le lieu où pourrait se trouver mon frère. Je sens que cette idée était mauvaise… cela me fait un nœud au niveau de l’estomac. Les choses se passent tellement vites que je ne comprends pas ce qui se passe immédiatement. Je me retrouve envoyé valsé dans des piles de livres, recevant un coup au niveau de ma tempe gauche. Ma vue se trouble mais je peux voir quatre hommes massifs et armés se jeter sur Mewyn. Je secoue la tête en essayant d’y voir plus clair malgré le coup pris et le sang qui coule de ma plaie au front. Je distingue un homme à la prestance sans égale, son expression froide me glace le sang. Son regard méprisant me donne la sensation d’être un moins que rien. On profite de mon état pour me ceinturer, je peux donc plus bouger. « emmenez-le au cachot. » Cette voix… comment pourrais-je l’oublier ? Je tente un mouvement pour me libérer mais en vain. Je réussis seulement à prononcer « père » avant qu’un soldat me frappe une nouvelle fois au visage et que je sombre dans l’inconscience.



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Mar 31 Jan - 17:46
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

 « on est chez mon frère. » Son frère ? Sérieusement ! tu ne savais pas qu’il avait un frère, à vrai dire, il en sait bien plus sur toi que tu n’en sait sur lui. Il ne parle jamais de sa famille, est-ce que le collier qu’il ne quitte pas appartient à sa mère ? ou a sa défunte femme ? Vu son age il doit bien avoir un passé amoureux, non ? Tu baisses les yeux, tu te poses bien trop de question à vrai dire. « je pensais qu’il serait ici… il aime la compagnie des livres… » Tu ricanes un peu, parce que ça, tu l’avais bien comprit.  « je suis pas venu ici depuis des années… » Tu souris doucement alors que tu restes sur place. Tu regarde autour de toi et tu souris simplement, c’est le genre d’endroit que tu trouves reposant malgré tout les bouquins, ça ne te dérangerait pas de rester ici un ou deux jours, le temps de savoir comment vous allez faire pour fuir à nouveau tes assaillants. Il revient vers toi, du lambas dans les mains et il t’en tend un peu. « tu devrais manger un peu. Il faut reprendre des forces avec tout ce que nous avons vécu. » Tu secoues la tête pour refuser, t’as pas vraiment faim. Tu manges peu à vrai dire. Tu le regarde juste, lui souriant avec tendresse et des étoiles dans les yeux.

Tout va bien trop vite. Impossible de prévoir à l’avance tout ce qui se passe parce que tu étais concentrée sur l’homme que tu aimes. Tu souris tendrement en le regardant redécouvrir cet endroit qu’il connait visiblement mais rapidement, voilà qu’on te fonce dessus pour t’attraper, te maintenant bien pour que tu ne  fuis pas. Tu ne comprends pas, est-ce des mercenaires ? Non, ce sont bien des elfes, mais rien à voir avec cet adorable homme que tu as rencontré et qui t’a soigné. Tu secoues la tête, avant de te secouer pour tenter de t’échapper mais c’est difficile, ils sont trop forts et trop nombreux, tu n’as même pas accès à tes armes. « Emmenez-le au cachot. » Pourquoi ? Tu ne comprends pas. C’est toi que les mercenaires veulent habituellement et pas lui ! tu continues de de débarque, hors de question de rester prisonnière. Vous pensiez être en sécurité ? C’est raté.  « père » Il a dit quoi ? C’est son père ? Tu es surprise, et voilà qu’un soldat frappe Ciryaher pour l’assommer une bonne fois.

Tu ne comprends pas trop ce qui se passe, et pourquoi il arrête son fils de la sorte. Tu secoues la tête, continuant de tenter de te libérer. Quand tu finis par donner un coup dans le genoux de celui qui te retiens le plus, tu réussis a courir et a rejoins Ciryaher. Tu plonges ta main par la fente de la robe pour en sortir Ombre, ta dague chérie et la pointer sur eux. « non mais vous êtes dingue ! si c’est moi que vous voulez, pas besoin de vous en prendre à lui ! » tu grognes, t’es féroce quand on s’attaque a celui que tu aimes, tu tournes les yeux vers ton semi-elfe, posant un baiser sur son front en tentant de le réveiller. « on fait que passer, on repart aussi vite. » hors de question de rester ici de toute façon, bonjour l’accueille quand même.


Ciryaher

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Ciryaher

Mar 31 Jan - 23:12
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

Cette maison me rappelait de bons souvenirs… nous nous entendions bien avec mon frère parce que ce garçon me prenait pour un modèle & pensait que mon existence était extraordinaire même quand on a appris la vérité sur ma naissance. Il était probablement mon seul allié dans ma ville natale. Le reste de la population gardait une neutralité dans le conflit qui m’opposait à mon beau-père… cela me frustrait en temps normal mais aujourd’hui je croisais les doigts pour que les choses soient différentes. Malheureusement tout est toujours pareil… je ne pensais pas que mon retour me conduirait directement entre ses griffes. Je suis envoyé brutalement contre un mur, avant de me faire empoigner violemment par des sbires de mon beau-père. Je reçois un coup au niveau de la tempe, ma vue se trouble puis je perds connaissance… Luttant de toutes mes forces pour ne pas laisser Mewyn seule, je réussis seulement à pousser des plaintes de plus en plus faibles. Ma voleuse joue de la dague pour me rejoindre et prendre soin de moi. « non mais vous êtes dingue ! si c’est moi que vous voulez, pas besoin de vous en prendre à lui ! » Mon beau-père la regarde comme si sa présence nuisait fortement au fragile équilibre de l’écosystème…

Ses yeux méprisants se posent sur elle, évaluant probablement s’il devait répondre ou pas. « on fait que passer, on repart aussi vite. » Croisant les bras, il esquisse un petit mouvement de la tête vers ses soldats. Ceux-ci se rapprochent pour me récupérer mais la présence menaçante de Mewyn ne les rassure pas. Quelle bande de trouillards ! Je voudrais la protéger mais cette fois impossible comme je suis inconscient… Mon beau-père méprise fortement les Hommes. Ils sont uniquement des faibles comme ils ne sont pas immortels. Leur existence un battement de cil pour lui. Ils ne valent pas la peine que l’on leur porte de l’attention. Il les tolère en ville parce que cela sert l’économie de la ville mais uniquement pour cette raison. Se tournant enfin vers Mewyn, il répond avec une voix glaciale « votre vie a aucune importance pour moi, Femme… » Ses sbires se ruent sur nous en même temps, cherchant à nous séparer. Je me retrouve une nouvelle fois entre les mains de ses soldats alors je grogne parce que je reviens doucement à moi. « il est certain que vous allez seulement être de passage… vous allez quitter cette ville immédiatement. » Les sbires repoussent Mewyn en pointant leur arc vers elle. Ils me gardent bien loin d’elle ! « en revanche il reste avec nous… il doit être jugé pour ses crimes. »

Une petite pirouette et il disparait de la maison de son fils pendant que je suis emmené sans ménagement vers les cachots de la ville. Ils abandonnent Mewyn parce que mon beau-père se moque bien de ce qu’elle fera. Je finis par reprendre conscience quand nous sommes dans les rues. Je fronce des sourcils essayant de comprendre ce qui se passait. Les visages qui m’entouraient sont pas familiers ou alors vaguement… mais quand mes yeux croisent ceux de mon beau-père, je panique en cherchant ma compagne des yeux. Il y a personne ! Je me retourne avant de hurler « MEWYN ! » Il lui est arrivé quoi ? Pourquoi ma tête me lance ? Je sens mon cœur battre beaucoup plus rapidement. « MEWYN ! »

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Invité
Mer 1 Fév - 11:00
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

 C'est quoi ces mecs qui ont peur d'une femme avec une dague ? Tu ne sais pas trop comment faire parce qu'ils sont bien nombreux et qu'ils ne sont pas gentils. Mais lui, le Seigneur, froid comme il est, il aurait pu connaitre les Neiges d'Arnor, pourtant c'est toi qui y es née. Non vraiment, tu ne sais pas comment tu vas vous sortir de là. « votre vie a aucune importance pour moi, Femme… » Non mais comment il te parle lui ? Il se prend pour qui ce type ? Non non, pas question de te laisser faire mais tu es trop absorbée par le destin de ton semi-elfe pour répliquer tout de suite. Ce type aura ta perte bien avant les mercenaires visiblement. « il est certain que vous allez seulement être de passage… vous allez quitter cette ville immédiatement. » On te repousse et on te menace. Il serait peut etre tant de jouer la carte de la princesse ? Tu grognes, tu ne peux pas faire un pas quand qu'on ne te vise et tout le monde sait qu « en revanche il reste avec nous… il doit être jugé pour ses crimes. » Jugé ? Pour ses crimes ? les quels ? Tu écarquilles les yeux, tournant ceux ci ensuite vers ton elfe.

Tu ne comprends pas ce qu’il se passe, tu ne comprends pas où on emmène l’homme que tu aimes. Tu as les larmes aux yeux, non pas de tristesse mais de colère. Tu refuses qu’on t’éloigne de lui, tu pourrais en mourir, te laisse mourir si tu ne peux pas vivre près de lui. Autant etre exécuter avec lui dans ce cas là. Mais tu tiens à ta vie, hors de question que vous ne mourrez, hors de question que vous restez là. Non mais pourquoi il est venu ici ? Autant affronter les mercenaires, c’était moins dangereux. Tu réfléchis à toute les possibilités, tu as déjà ton plan en tête. Tu sais quoi faire, il faut maintenant pouvoir approcher. Et ça, ca fait vingt ans que tu exerces tes compétences. Tu ne peux pas y aller de suite, tu es obligé d’attendre. Tu remonte ta capuche sur la tête, la dague bien rangée contre tes cuisses et tu te lance.

Le seigneur n’a visiblement pas peur de toi, il ne se sentira pas en danger, pourtant il le devrait. Tu vas le voler, sans même qu’il ne le voit, sans même qu’il n’y fasse attention. Tu finis par aller voir les cachots ou il est retenu, tu voudrais le voir, mais tu ne peux pas encore. Tu approches sagement du garde, les yeux rouges, tu prends la moue d’une femme détruite, voulant simplement voir son homme. « je vous en pris.. Laissez moi le voir, promis je partirais ensuite. » « demande refusée, ordre du Seigneur. » tu continues, tu ne baisses pas les bras, mais qu’il dise oui ou non ne change rien, parce que tu as déjà voler les clés. Non mais ils faut vraiment qu’ils soient plus aux aguets ceux là.  Après cinq bonnes minutes, tu finis par partir parce qu’il commence à montrer les armes. Alors tu pars, mais sans qu’il ne le voit, tu as déjà le sourire sur les lèvres.

Tu attends la tombée de la nuit, la cape noir des elfes de foncombs sur le dos. Et tu te faufiles, tel un chat, entre les gens et dans l’ombre. Les gardes ne te voient pas, mais toi tu les vois bien. Tu approches d’un garde isolé, et tu enfonces ta tête dans sa nuque. Te revoilà en mode assassins creed ! Tu n’as pas peur de tuer, pas pour ciryaher ! pour lui, tu pourrais même affronter son père. Tu arrives à la cellule, sortant les clés sans un mot, et tu ouvres la cage qui te sépare de lui. « chut.. dépêche toi, tu m’embrasseras quand on sera partie. » tu lui souris, tu es heureuse de le voir. « il ne faut jamais sous estimer une voleuse. »



Ciryaher

origine : en Terre du Milieu... j'ai vu le jour sur les terre elfiques des Havres Gris mais je m'y sens pas chez moi.
emploi : rôdeur / pirate / mercenaire
missives envoyées : 236
en Terre du Milieu depuis : 02/01/2015
Ciryaher

Mer 1 Fév - 19:09
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

GREY HAVENS… ma ville natale. Cela me remplissait de joie d’y revenir parce que je gardais de merveilleux souvenirs ici mais malheureusement les choses ne peuvent plus être aussi simples. Quand ma mère a enfin révélé les secrets entourant ma naissance, je suis devenu une personne non grata. Mon beau-père avait bien précisé que si je remettais un pied dans cette ville, il me ferait exécuter sur le champ. Chouette ! Je me retrouve dans un cachot insalubre en compagnie de types aussi peu recommandables que moi. Je suis assis contre une paroi, fixant mes doigts en me disant que je ne vais pas m’en sortir cette fois. Soyons heureux pour cette fin… j’ai enfin pu rencontrer une personne qui me donnait le sourire chaque fois que nous étions ensemble. Mewyn ! Je vais abandonner ma compagne ? Je ne veux pas la laisser toute seule mais je ne possède pas des aptitudes cachées. Je ne suis pas un voleur ?! C’est elle ma douce voleuse… comment je pourrais sortir de cette cage ? J’appuie ma tête contre la paroi en soupirant. Je ne veux pas être loin d’elle… et je ne souhaite pas qu’elle refasse sa vie sans moi. Cela peut paraitre égoïste mais maintenant que je connais ses sentiments pour moi, je veux encore moins qu’un autre homme possède son cœur. Il est mien !

Pourquoi je suis venu nous perdre dans les rues de cette cité ? Je pensais que le temps aurait eu raison de la haine qu’il me vouait… mais il semblerait que les êtres les plus sages sont aussi les plus bornés. « je vous en pris... Laissez moi le voir, promis je partirais ensuite. » « demande refusée, ordre du Seigneur. » La douce voix de Mewyn fait battre plus rapidement mon cœur mais malheureusement le garde la repousse et mon espoir de le ravoir semble disparaitre au loin… je sens quelques larmes perlées au coin de mes yeux. Je veux revoir Mewyn ! Les heures passent ainsi que mon espoir de revoir celle que j’aime avant de mourir parce que même si la sentence a été annoncée, il voudra probablement ma tête. Il me tient responsable de la mort de ma mère. Comment je pourrais être celui qui avait assassiné cette femme que je chérissais ? Il me connait si mal que ça ? Je suis un monstre pour lui ? Je passe une main dans mes cheveux en essayant de ne pas me laisser envahir par ma mauvaise conscience ou mes souvenirs. Laissez-moi seulement revoir Mewyn ! Une silhouette encapuchonnée se présente dans mon cachot. Relevant les yeux, je souris en reconnaissant ma voleuse. Mon cœur fait des bonds de joie ! On exauce ma dernière volonté ?

Quand elle ouvre la porte, je ne comprends pas tout de suite qu’elle est venue me sauver ! « chut… dépêche toi, tu m’embrasseras quand on sera partie. » Je vais me retenir mais cela me rend heureux de revoir sa bouille. Je me relève pour la prendre dans mes bras brièvement « il ne faut jamais sous estimer une voleuse. » Je crois que plus jamais je critiquerai ses talents de voleuse. Je serai toujours enfermé sans elle ! Je ne connais pas trop les cachots donc je la suis pour quitter cet endroit en essayant de ne pas faire de bruit. Ce serait stupide de nous faire attraper maintenant ! On aurait fait tout ça pour rien ! Lorsque nous sommes enfin dehors, je prends le temps de respirer puis nous guider dans le dédale des rues et ruelles. Je cherche à gagner le port ainsi ce sera plus sûr pour nous. On sera loin de mon beau-père. Je reste silencieux pendant que nous traversons la ville. Je repère une petite ruelle familière alors j’entraine Mewyn ici. On devrait y être en sécurité pour la nuit. Je ne pense pas que nous resterons plus longtemps ici de toute façon. Je pousse la porte d’une petite maison, traversant les pièces en me servant de ma super vue elfique je déniche des bougies. Je les allume et entraine ma voleuse dans les pièces. Je nous installe dans le salon avant de poser les bougies sur une table. La lumière est pas forte mais suffisante pour que nous puissions nous regarder.

Je me rapproche d’elle, passant un bras autour de sa taille pour l’attirer contre moi. « merci d’être venue me chercher, mon amour. » Je lui prends un baiser passionné dans lequel je transmets toute ma gratitude pour ce sauvetage mais aussi la crainte de ne plus jamais la revoir. Mewyn a pris une grande place dans mon existence. Je ferai quoi sans elle ? Fermant les yeux, je ne lâche pas ma compagne et l’embrasse encore plus fougueusement. Je veux perdre aucune seconde avec elle… je ne sais pas ce qui se passera ensuite mais il est important que je profite d’elle. Reculant enfin pour lui permettre de reprendre son souffle, je vais m’asseoir sur une banquette matelassée. Je frotte mes poignets tout en la regardant. « je suis désolé pour cette rencontre imprévue… je pensais pas qu’il aurait autant de rancœur envers moi. » Je baisse la tête tout en fixant le sol. « il t’a fait du mal ? » Ma voix gronde comme une menace, nullement destinée à ma voleuse. « il me le paiera si jamais c’est le cas ! tu es à moi ! »

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Invité
Mer 1 Fév - 19:41
Nous ne sommes les valets de personne
Cirwyn

 Quand tu le libère enfin, tu lui souris, heureuse de le revoir et de le savoir en vie surtout. Tu n'aurais pas survecu, s'il avait été envoyer à la potence. Il vient te prendre dans ses bras rapidement et tu lui souris doucement, vous n'avez pourtant pas le temps de cela, les secondes sont précieuses. Vous finissez par prendre la fuite, rapidement tu le suis alors que vous recroiser l'homme que tu as tuer de sans froid et abandonner dans un coin. l'homme.. enfin, l'elfe plutot. Mais tant pis, il ne fallait pas t'énerver. Vous vous retrouvez dehors, il peut enfin reprendre de l'air mais vous n'avez pas le temps de vous attarder. Rapidement pourtant, il reprend la route et tu le suis, tu ne connais pas les rues mais lui oui. Quand il finit dans une ruelle, tu le suis, tu ne sais pas ou il t'amene mais tu espère que vous n'y resterez pas. Mais finalement, il entre quelques pas, dans le noir tu n'arrives pas vraiment à savoir ou vous etes. Tu le laisse s'éloigner, il trouve des bougies. « merci d’être venue me chercher, mon amour. » Il t'embrasse malgré tout et tu reponds rapidement.  Ce n'est vraiment pas le moment de batifoler, vous devez partir au plus tôt, quitte à voyager de nuit !

Mais voilà qu'il reprend tes lèvres plus passionnement, t'embrassant comme si il avait faillit ne plus pouvoir le faire. Ce qui n'est pas totalement faux. Tu passes tes bras autour de son cou, te serrant contre lui en fermant les yeux mais doucement, il finit par reculer, et il va s'asseoir sur un banc. « je suis désolé pour cette rencontre imprévue… je pensais pas qu’il aurait autant de rancœur envers moi. » Il ne pouvait pas le savoir.. Non ? il n'aurait pas choisit une telle solution en sachant que c'était dangereux pour lui ? Pas vrai ? « il t’a fait du mal ? » Tu secoues la tête. « il me le paiera si jamais c’est le cas ! tu es à moi ! » Tu approches, venant t'agenouiller devant lui. Tu prends ses mains dans les tiennes et tu plonges tes yeux sur lui. « ce n'est le moment mon amour. il faut qu'on parte. Quand ils verront que tu n'es plus là, on a pas interet d'etre encore ici.. alors, on ne traine pas. on file. » Tu te redresses, prenant ses lèvres pour lui voler un baiser.

Tu finis par reculer, tu sors Ombre, couverte de sang et tu la nettoie rapidement avec ce que tu trouves dans le coin. Tu n'as pas oublier que si on vous trouve, tu seras aussi bonne pour la potence là. Et tu n'as pas échapper pendant vingt ans au type qui veut ta mort pour laisser le beau-père de l'homme que tu aimes te couper la tête. Tu ajuste ta cape ainsi que ta capuche. « en tout cas, je dois avouer que les tenues de foncombs.. c'est parfait pour le vol. » il faut dire que ton hôte n'avait pas donner de role purement elfique, connaissant les raisons de tes blessures.. D'ailleurs... ils t'ont soigner.. alors ils t'ont vu nu ?! Non, pas le moment de penser à ça ! Tu secoues la tête et finalement tu reprends. « on doit vraiment y aller.. si on nous trouve.. on sera deux sur la potences cette fois.»

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